Généalogie des Verdelhan

Charles-Léon Verdelhan des Molles (1805-1868)

Portrait de Léon des Molles

Charles-Léon Verdelhan des Molles, dit Léon des Molles, nait le 30 janvier 1805 à Saint-Germain de Calberte.

Il est le petit-fils de Jean-Daniel.

Il est avocat à Alès, député de la Lozère, à l’Assemblée constituante (1848) et au Corps législatif (1852-57).

Il est le père de Paulin-Albert qui lui succède dans le développement du domaine de Barres.

Léon des Molles meurt le 15 décembre 1868.

Biographie

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)

Retranscription

« représentant en 1848 et député de 1852 à 1857, né à Saint-Germain-des-Calberte (Lozère), le 30 janvier 1805, mort le 15 décembre 1868, était le petit-fils d’un avocat au parlement de Toulouse. Propriétaire-agronome à Langogne, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant de la Lozère à l’Assemblée constituante, le 2e sur 4, par 10,985 voix sur 32,651 votants et 38,359 inscrits. Il siégea à la droite légitimiste, fit partie du comité de l’administration départementale et communale, et vota : pour la loi sur les attroupements, pour le décret sur les clubs, pour le rétablissement du cautionnement, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, contre l’abolition de la peine de mort, contre l’impôt progressif, contre l’amendement Grévy sur la présidence, contre le droit au travail, contre la réduction de l’impôt du sel, pour la proposition Râteau, pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute-Cour, pour l’ordre du jour Oudinot, pour l’interdiction des clubs; absent par congé depuis le 15 avril. A la fin de la session, il s’était rallié à la politique du prince-président. Non réélu à l’Assemblée législative, il entra au Corps législatif à une élection partielle, le 26 septembre 1852, en remplacement de M. Renouard, démissionnaire pour cause d’incompatibilité : l’unique circonscription de la Lozère lui donna, comme candidat officiel, 21,028 voix sur 21,268 votants et 40,092 inscrits. Il siégea dans la majorité monarchique. A la fin de la législature, lors de la demande des douze millions et demi nécessaires à l’achèvement du boulevard Sébastopol, M. Desmolles soutint que la France ne devait pas payer les embellissements de Paris, et qu’il y avait danger à attirer dans une seule ville les ouvriers des campagnes. Aux élections du 22 juin 1857, il échoua avec 8,314 voix contre 18,562 données à l’élu, M. de Chambrun, candidat indépendant, et rentra dans la vie privée. »

AD48

Le portrait de Léon des Molles est disponible sur le site des archives départementales de Lozère à l’adresse suivante : http://archives.lozere.fr/archives/visu/121744/1/dao/0